Bonjouuuur tout le monde !
De quoi ? Oui, c’est un long bonjour, je sais, mais ça met de bonne humeur, non ? Surtout que je vous entraine dans une nouvelle lecture aujourd’hui ! Parés ? Go !
Autrefois, les berserkers combattaient pour mourir afin d’entrer, couverts de gloire, dans les halls de leurs dieux. Mais pour Wilfried, ce but ne rimait à rien. Il se battait pour mourir, pour disparaitre de ce monde en ayant pu servir un peu à quelque chose.
4 ans plus tôt, une terrible pandémie a transformé le monde en un champ de ruines. Face à des infectés dévoreurs de chair, les survivants se sont réfugiés dans des forteresses imprenables. Mais celles-ci sont devenues leurs prisons, laissant aux assoiffés de pouvoir le champ libre pour exercer leurs ambitions.
Une seule lueur d’espoir existe. Les berserkers, des humains infectés qui n’ont pas sombré dans la folie meurtrière, mais qui sont devenus plus puissants que tout ce que l’humanité pourrait imaginer. Ils protègent les forteresses et repoussent les infectés de plus en plus loin. Mais en tant que porteurs de la maladie, ils sont autant haïs que nécessaires.
Wilfried est l’un d’entre eux. Désabusé, détestant sa condition, il ne cherche qu’une chose : mourir en se rendant utile. Mais ce doux rêve va voler en éclat lorsqu’il va découvrir une Revenante, une jeune femme qui a été préservée de l’épidémie pendant des années. Une personne qu’il ne s’attendait absolument pas à retrouver et qui va ranimer la flamme vacillante de son envie de vivre.
Cette fois, l’auteur nous plonge dans un style bien différent ! Sa plume garde toujours cette force que l’on connait dans « Au nom des dieux », restant fluide et descriptive pour le bonheur du lecteur qui découvre ou redécouvre les lieux où l’histoire se passe, nous sommes plongés dans l’histoire pour le meilleur et pour le pire.
Les personnages sont fascinants, je trouve. Être du côté des Berserkers est une bonne chose, permettant de découvrir cette condition et tout ce qui touche à cet univers. La noirceur est présente, comme la violence, mais il n’y a pas que ça, non… Ce serait triste, vous ne pensez pas ? Comme vous le lisez dans le résumé, l’envie de vivre naîtra de nouveau et ce n’est pas rien, cet élément pouvant trouver un écho également chez le lecteur. Non pas parce qu’il y a des zombies – je ne pense pas ? Ou ils sont bien cachés -, mais parce que retrouver cette envie, c’est quelque chose pouvant toucher n’importe qui.
L’histoire, de son côté, propose de nombreux éléments intéressants, prenants et sortant de l’ordinaire des romans de zombies. Certes, certains éléments les rappellent. La base est présente et ce n’est pas un mal, mais l’auteur a réussi à tourner ça de manière à ne pas sentir un déjà vu constant. Elle est prenante, j’étais happée par cette dernière et n’ai pas vu le temps passer.
Tout le long, je me suis demandé comment cela allait se passer. Je ne suis pas une grande habituée des livres de zombies ou univers ainsi hormis Je suis une légende et The Last of Us qui sont mes deux univers de référence là-dedans. Résultat ? Une très, très belle découverte que je ne regrette pas et qui plaira sûrement aux adeptes du genre. En tout cas, il a fonctionné sur moi qui ne le suit pas, ce qui est déjà une bonne chose, non ?
A présent, je vais vous laissez et j’espère que ce petit avis vous aura donné envie de découvrir ce titre, de lui donner une chance. J’espère vous revoir bientôt pour de nouvelles aventures dans d’autres univers !
Et vous, appréciez-vous ce genre ?
407 pages – ISBN : 978-2-956831-99-0
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