Alohaaaa !
Comment allez-vous aujourd’hui ? De mon côté, je suis prête à vous entraîner dans un nouvel univers du gaming !
Bad End Theater est un petit jeu où la défaite est présente la majeure partie du temps. Oui, vous devez la rechercher, désirer découvrir les mauvaises fins. Cela change de d’habitude, n’est-ce pas ?
Chaque choix mènera à un segment, une nouvelle temporalité où la fin pourra ou non être différente de celle eue juste avant. Une fin rarement positive, la violence étant souvent présente et ce n’est pas notre narrateur qui sera contre, aimant plus que tout cela. Mais est-ce anormal venant de Tragédie ? Je ne pense pas.

Certains pourraient trouver cela répétitifs, parce qu’il faudra essayer diverses combinaisons lors des routes de chacun afin de débloquer les traits des personnages, les fins et, peut-être, de réussir à en trouver une unique. Après tout, peut-être qu’une bonne fin est présente quelque part après tant d’échecs ? Doivent-ils forcément être malheureux, souffrir ?
La patience est de rigueur et il faudra réfléchir aux combinaisons possibles, déjà essayées. J’ai passé pas mal de temps dans les diagrammes afin de trouver ce que je n’avais pas fait, revenant entre les personnages, modifiant des éléments et rageant parfois de ne pas réussir à arriver à ce que je voulais.

Mais le jeu montre aisément que chaque choix à un impact, pas seulement sur une seule personne, mais parfois sur un ensemble. Les actions marquent, tel choix aura telle répercussion et cela se voit tout le long de ce petit jeu où tous ne sont nommés que par leurs « Rôles ». Ils n’ont pas d’autres noms, suivent ce qu’ils sont… mais n’ont-ils pas des rêves autres que ceux donnés par le narrateur et pensé par le joueur ?

Le côté sombre, gore et le fait que ce soit principalement la tragédie qui prône ne plaira sûrement pas à tout le monde pourtant, ce style de jeu est rare. Cela pourrait rappeler les « histoires dont on est le héros » au vu des routes, même si nous ne sommes qu’un spectateur ne faisant que peu de choix, observant les personnages vivre sous nos yeux et subir nos choix.
Comme s’ils n’étaient que des marionnettes ou des acteurs ayant un script, n’ayant pas leurs mots à dire et sombrant dans cette histoire. Et je l’avoue, au bout d’un moment, je voulais vraiment trouver une solution pour les aider… C’est que l’on s’attache à ces êtres de pixels !

J’avais commencé le jeu en découvrant avec la jeune fille, me demandant ce que ça donnerait. J’ai ensuite jonglé entre tous, avancé à tâtons, souris un peu à certains moments au milieu de toute cette noirceur. Ce fut donc une belle surprise à laquelle je ne m’attendais pas, qui m’aura forcée à me creuser la tête et poussée à faire des essais variés, à ne pas lâcher afin de connaître la vraie fin. Patience, acharnement et rigueur ont été de mise, mais le tout a payé pour mon plus grand bonheur.
Et vous, connaissiez-vous ce jeu ?
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