Lecture [Roman ; SP] Cherche la pluie

Cherche la pluie
Cherche la pluie

Service presse venant de Simplement.Pro

Bonjour tout le monde, comment allez-vous aujourd’hui ?

Pour ma part, ça va ! Nous sommes lundi et tout reprend, même si le blog ne s’arrête jamais réellement. Sur ce je vous laisse avec le roman Cherche la pluie, mais surtout avec son résumé avant que vous ne lisiez mon avis sur ce dernier.

Il y a dix ans, une vague de sable a déferlé sur la Terre, ravageant tout sur son passage. Depuis cet événement, il ne pleut plus. La planète est désormais recouverte d’une steppe aride où ne poussent plus que quelques cactus.
Maya, une adolescente née avant la Grande Catastrophe, vit avec sa petite sœur Eldo et leur père dans une cahute près d’un puits. Chaque jour est une épreuve pour supporter à la fois la chaleur, le manque d’eau, la faim, les tempêtes de sable, l’incendie, mais aussi l’ennui.
Quand le niveau de leur puits commence à diminuer et que leur père disparaît, Maya doit gérer seule leur maison et sa petite sœur. Les deux filles commencent alors un voyage à la recherche de leur père, de la pluie ou de l’oasis qu’elles espèrent découvrir au cœur du désert.

Lorsque l’on parle de post-apocalyptique, on pense souvent aux zombies, à la fin du monde, à une atmosphère lourde où l’humanité n’a que peu de chance de survie. Ici, la vie est difficile, rude, pourtant il reste possible de survivre en faisant attention. Le climat, est, dans ce roman ce qui aura déclenché le changement, un chamboulement forçant le monde à s’adapter, se battre tout simplement pour vivre. Pas de monstres difformes à chaque coin de rue.

Une douceur transparait dans cet univers aux températures extrêmes en compagnie des personnages, de ce qu’ils vivent, désirent. La vision de ce monde autrefois le nôtre, celui qu’a connu Maya, qu’elle a vu disparaître. En compagnie des protagonistes, j’ai appris de nombreuses choses par rapport à la survie et ce sans m’en rendre compte parce que les éléments venaient naturellement, prenaient leur place sans être un cheveu sur la soupe.

Les descriptions de Minuit permettent de se plonger dans la rudesse de l’atmosphère, des lieux, des endroits que l’on peut avoir connu, mais si différents à présent. Certains trouveront, peut-être, le début assez lent étant donné que le voyage ne débute pas directement, pour ma part il m’a permit de bien mieux m’imprégner de tout ce qu’il se passait, de frissonner en me disant que, oui, le tout était réaliste.

Les comparaisons entre l’avant et le présent se mêlent au fil des pages rendant le tout très émouvant, surtout par rapport à ceux l’ayant connu. L’espoir n’est plus réellement présent pour certaines personnes qui tentent juste d’avancer au jour le jour, de continuer d’avancer pour leurs proches. Ces derniers étant ceux pour lesquels il est possible de faire tout et n’importe quoi… même s’aventurer en des lieux hostiles.

Je n’ai eu aucun mal à lire et dévorer le roman, aucun mal à ressentir chacun des éléments transparaissant. J’ai adoré arpenter ce « futur » possible et en même temps mon coeur s’est serré sur la fin. Une première question me venant : « Est-ce seulement possible que cela se termine ainsi ou est-ce que je dois la comprendre autrement ? ». La douleur dans le cas où je devais comprendre avec un double sens… La joie si ce n’était pas le cas.

Et c’est ce que je trouve très beau avec ce roman, parce qu’au fond il est possible de vivre l’aventure, de ne pas se perdre, d’avoir envie d’hurler ou de paniquer, d’avoir des moments de soulagement. J’ai vécu cette aventure avec nos deux héroïnes et je ne regrette pas un seul instant le temps passer en leur compagnie… Même si cette fin me laisse perplexe dans le bon sens du terme.

Comptez-vous tenter l’aventure de votre côté ?


En savoir plus sur Neko'Antre

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Comments

No comments yet. Why don’t you start the discussion?

    Laisser un commentaire