Lecture [Manga] Iris Zero, tome 1

Iris zero tome1
Iris zero tome1

Bonjour tout le monde !

Comment allez-vous ? Je continue dans mes rattrapages mangas comme vous le voyez et je vous entraîne dans l’un de ceux où l’on retrouve des pouvoirs. Non, ce n’est pas My Hero Academia, mais je suis certaine qu’il pourra vous plaire. Je vous laisse avec le résumé !

Pour échapper aux brimades de ses camarades de classe, Tôru a une philosophie : s’exposer un minimum aux regards des autres. Car dans un monde où chaque enfant possède désormais « l’Iris », la faculté de « voir » des choses, il est l’exception qui confirme la règle. Se faire oublier est pour lui une question de survie. Mais tout bascule pour Tôru le jour où Koyuki Sasamori, une des filles les plus populaires du collège, fait irruption dans sa classe pour lui demander une faveur. Violemment tiré de sa tour d’ivoire, Tôru se retrouve alors à la croisée de tous les regards…

Ah Iris Zero, qu’est-ce que j’ai été contente lorsque le tome 7 est sorti ! Après tout, cela faisait pas mal d’années que je l’attendais – comme d’autres – et c’est avec joie que je l’avais lu. Sauf que comme ça faisait longtemps, je me suis refait les six tomes précédents également ! Et oui, c’est pour ça qu’aujourd’hui je vous parle du premier volume de ce manga Seinen, celui qui nous permettait de découvrir une partie des personnages et de comprendre ce qu’est, justement, un Iris Zero.

Nous nous trouvons dans un monde ressemblant en tout point au nôtre sauf sur un détail. Depuis quelques années, les gens naissent avec un « pouvoir » dans les yeux nommés Iris. Cette capacité diffère en fonction des gens, mais il arrive également qu’une partie de la population, bien que cela ne soit qu’un pourcent de celle-ci, naisse tout simplement… Sans Iris ! Dans l’histoire, nous suivons Tôru, une personne pour qui l’exposition minimale s’avère utile au quotidien, et qui s’avère être un Iris Zero.

Vous me direz que des héros sans pouvoirs dans un monde où la majeure partie en possède c’est commun, après tout c’est le cas d’Izuku au début de My Hero Academia (pour prendre le plus récent qui me vient en tête, même si ce n’est pas identique. Ne me tapez pas), mais dans le cas présent c’est très, très différent. D’une part, parce que Tôru est comme nous du début à la fin – Ne vous attendez pas à le voir dire qu’il aperçoit quelque chose de spécifique – et que l’histoire en elle-même est très différente du manga cité précédemment. Alors, non, ne pensez pas les comparer l’un l’autre car cela n’aurait aucun sens.

Mais l’iris, c’est quoi grosso modo ? Un pouvoir, oui… Mais mis à part ça ? En fait, c’est une « faculté » permettant de « voir », raison pour laquelle cette capacité se trouve au niveau des yeux, mais la population touchée par l’Irisc’est-à-dire 99% des personnes de l’âge de Tôru si je ne me trompe pas – ne voit pas spécialement la même chose que… Bah nous en fait. De plus, l’iris varie en fonction des gens faisant que chaque personne en possède un différent. Ainsi, certains pourront vous dire sans problème si quelqu’un est amoureux ou si l’on risque de passer une mauvaise journée rien qu’en observant quelque chose qui vous est inconnu. (Oui, j’ai tenté de prendre des exemples random…) Avouer que cela doit être pratique ? Pourtant, bien qu’il y ait du positif, il y a également du négatif car l’utilisation de l’iris dépend de chacun et ne peut pas forcément être comprise de tous… Et principalement des adultes qui ne comprennent pas vraiment ce qu’il se passe.

Parce que oui, l’apparition de ce « don »je ne trouve pas de nom pour en parler… Rahlalaest tellement récent que la majeure partie des adultes se retrouve perdu face à cela. Imaginez-vous, humain lambda, face à une personne qui vous dit voir quelque chose autours de vous – ou sur vous – que vous ne voyez pas. La croirez-vous directement ? Et si, au fil du temps qui passe, d’autres personnes finissent pas lâcher le même genre de chose, mais avec des détails différents, sans que vous ne puissiez toujours le voir… Y croiriez-vous finalement ou seriez-vous de plus en plus perdu ?

Enfin bref, vous l’aurez comprit l’iris parait quelque chose de normal pour tout ceux le possédant et fait que les malheureux ne l’ayant pas se retrouvent dans des situations plus fâcheuses. Des distinctions se créent et le fait d’être un Iris Zero peut – pratiquement à coup sûr – nous mettre sur la touche sans que l’on n’ait rien demandé.

Si vous recherchez un manga dans lequel vous trouverez des combats incroyables, passez votre chemin sur le champ. Par contre si vous êtes ouvert à des univers où l’on découvre, petit à petit, les personnages, leurs différents passés et leurs évolutions c’est ce qu’il vous faut. Ici, nous découvrons une société en plein changementlié à l’apparition des Irisoù ce qui est « normal » à nos yeux pour le moment ne l’est probablement plus dans Iris Zero. Nous retrouvons également des thèmes tels que la différence et la tolérance au fil des pages de ce manga pouvant être considéré comme de la tranche de vie scolaire par rapport, justement, à ses personnes possédant cette capacité et ceux ne l’ayant pas. La manière de voir le monde est totalement différente, ce que l’on accepte ou non également tout comme les choix effectués et on le voit parfaitement au fil des pages grâce aux personnages, à leurs tempérament et ce bien qu’ils ne prennent pas encore tous place autours de Tôru.

Mais revenons en à notre petit héros voulez-vous ? Tôru est donc né sans Iris, mais vous vous doutez qu’il n’est pas pour autant démuni face à la société dans laquelle il vit. Certes, la vie n’est pas simple pour lui pourtant il permettra, grâce à de petites enquêtes, à montrer que malgré sa « différence » il est capable de voir le monde à sa façon, grâce à une manière qu’il aura trouvée au fil du temps. Et si cette manière de voir le monde était la plus appropriée dans le quotidien ? Et si ne pas posséder d’Iris n’était pas du tout une tare ?

Et… Et je dois avouer que j’aime énormément Tôru dans sa manière d’être et sa logique. Il n’est pas difficile de comprendre les raisons le poussant à suivre son crédo « L’exposition minimale » et ce même si cela sera totalement chamboulé par une certaine demoiselle que vous avez déjà découvert dans le résumé et sur la couverture. Parce que oui, Koyuki chamboulera le désir de notre malheureux héros vu qu’elle à le malheur d’attirer sur elle les regards de la majeure partie du lycée – si pas de tout le lycée en fait – faisant que les gens feront bien plus attention à « l’iris zéro ». Mais comme vous le savez déjà, être une personne sans iris est plutôt mal vue dans cette nouvelle – et très, très jeune – société ce qui pourrait poser problème à Tôru qui n’avait strictement rien demandé.

Pour ce qui est de Koyuki, elle m’agaçait au début et au fil du temps, des tomes et des lectures j’ai fini par l’apprécier de plus en plus sans toutefois l’adorer. Je ne vous dirai pas ici qui sont mes chouchous – risque de spoils bonjour – mais peut-être le devinerez-vous, pour ceux ayant lu, si je vous donne comme indices les mots ailes et papillons. Pour les autres… A vous d’avancer dans la lecture !

Aux côtés de notre petit duo, nous verrons apparaître d’autres personnages qui prendront – ou non – une certaine place tout en nous permettant d’en découvrir un peu plus sur le manga en lui-même. Après tout, il y a pas mal de choses à découvrir et le système des petites enquêtes de Tôru est finalement très bien trouvé pour nous le permettre. Surtout que tout est lié, possède un sens et ce même si on ne le réalise pas directement. Chacun des personnages prend, petit à petit, sa place et possède sa propre vision des choses. Vous en apprécierez sûrement certains plus que d’autres, mais au final ils ont tous leur charme même si celui-ci n’opère pas directement.

Ce premier tome est, comme vous vous en doutez, celui qui pose les bases et nous permet de prendre conscience sur ce qui nous attendra par la suite. Des bases qui m’ont bel et bien eue dès le départ, même si je sais que certains sont bien plus entré dans l’histoire à partir du troisième volume, pourtant ce premier tome nous permet de faire les premières découvertes, de comprendre cet univers et d’engranger les premières informations importantes. De plus, le travail effectué par Piroshiki et Takana permet un moment où le temps ne s’écoule plus. Parce que oui, dès que j’entre dans un tome d’Iris Zero je ne vois pas le temps passer et ce premier volume ne fait pas exception à la règle même après relecture ! Les dessins nous permettent également de reconnaître les personnages, les lieux, de suivre l’enquête tout en découvrant les iris présentspar rapport à certains personnagesqui sont bien gérés.

L’édition proposée par Doki-Doki est également agréable en main, les pages se tournent sans difficultés et la traduction respectait les tempéraments des différents protagonistes apparaissant, retranscrivant leurs caractères et bien entendu les touches plus humoristiques parsemant le manga. D’ailleurs, n’hésitez pas à retirer la jaquette pour découvrir une petite surprise camouflée par celle-ci. Oui, j’aime énormément regarder ce qu’il y a sous les jaquettes et je découvre parfois de petites pépites ou des mines d’informations liées au manga lu.

Alors oui, Iris Zero est un titre que je conseillerais sans difficulté et qui est, malheureusement, trop peu connu. Il est remplit de bonne humeur tout en étant positif, l’humour présent lui donne également sa propre saveur tout en nous permettant d’avancer au fil des pages, des relations se créant et ce sans dénaturer les personnages. Ce que vivent les personnages pourrait être vécu par certains d’entre-nous et ce, même si nous sommes tous comme Tôru. D’ailleurs, ne recherchez pas de fanservice dans Iris Zero parce qu’il n’est pas présent et c’est voulu par les auteurs qui ne veulent pas attirer le lecteur par ce biais. Ce qui est plutôt agréable au fond ! Certes, l’histoire pourra également vous sembler simple au début, mais elle prend petit à petit de l’ampleur amenant diverses émotions grâce à ses personnages alors ne vous arrêtez pas directement là-dessus si c’est la première chose à laquelle vous pensez en tournant les pages. Laissez lui une chance, car il y a droit et il se peut même que vous vous retrouviez en certains personnages…

Connaissez-vous Iris Zero ? Si vous deviez posséder un Iris lequel serait-ce ? Quel est le personnage que vous préférez ? Y a-t-il un tome que vous avez préféré découvrir ?


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