Nobody Nowhere

Nobody Nowhere
Nobody Nowhere

Jeu reçu via PressEngine
Jeu en anglais

a side-scrolling, story-driven text adventure game in pixel art. The story is set in 2079, when a Replicant awakens in a lab facility amidst a life-or-death situation. The replicant aid agency tries to rescue him but fails. In the process they stumble on the real secret of the Replicant project…

Nobody Nowhere m’a tout de suite frappée par son atmosphère sombre et étrange, où l’on avance dans un univers rempli de mystère et de solitude. C’est un jeu qui joue beaucoup sur son ambiance : décors minimalistes, sons inquiétants, narration implicite… tout est pensé pour installer une sensation de malaise et de curiosité. On ne nous explique pas grand-chose, et c’est justement ce flou qui donne envie d’aller plus loin.

J’ai apprécié cette volonté de sortir des sentiers battus. L’expérience se rapproche presque d’un conte expérimental : on progresse, on observe, on s’interroge, et on finit par s’attacher à cette étrangeté. Le côté narratif est clairement mis en avant, et il plaira aux joueurs qui aiment les jeux contemplatifs, où l’histoire se construit davantage dans les sensations que dans les mots.

En revanche, ce parti pris peut aussi déstabiliser. Le gameplay reste très limité, et ceux qui recherchent de l’action ou des mécaniques claires risquent de trouver l’expérience trop lente, voire hermétique. Les graphismes volontairement bruts accentuent l’identité singulière du jeu, mais ne séduiront pas forcément tout le monde.

Au final, Nobody Nowhere est une œuvre atypique, plus proche d’une expérience narrative que d’un jeu classique. Elle s’adresse surtout aux joueurs curieux de se plonger dans un univers dérangeant et introspectif, au risque de laisser perplexes ceux qui préfèrent une structure plus traditionnelle.

Et toi, testeras-tu ?


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