Service presse venant de Simplement.pro
3 Contes Gothiques
Trois lieux oubliés. Trois promesses murmurées à l’ombre du monde. Trois jeunes filles face à ce que l’on ne voit qu’en se perdant.
Les Lanternes Noires Une vallée hantée, sept lanternes éteintes… et une adolescente née entre deux mondes, appelée à rallumer la lumière du passé.
La Maison aux Murmures Une demeure impossible, cachée dans le brouillard des souvenirs, où chaque porte exige qu’on laisse un morceau de soi.
Le Jardin des Vêpres Un pensionnat perdu dans la forêt, des statues qui bougent la nuit, et une Gardienne oubliée qui revient sous un autre nom.
Trois récits funèbres et poétiques, entre rêve, mémoire et silence, pour celles et ceux qui osent franchir le voile.
Trois récits, trois lieux oubliés, trois vies suspendues entre le visible et l’ombre… Mémoires de brume m’a emmenée dans un labyrinthe de souvenirs et de silences, où les mots sont des lanternes dans la nuit.
J’ai commencé avec curiosité, presque en douceur, mais très vite j’ai senti ce murmure qu’on n’entend que lorsque l’esprit accepte de se perdre un instant. La quête des Lanternes Noires, la Maison aux Murmures, le Jardin des Vêpres… chacune de ces histoires porte une mélancolie douce, parfois poignante. Et petit à petit, le recueil dévoile son mystère : ces contes ne sont pas indépendants, ils se répondent, se rejoignent, comme les fils d’une toile invisible.
Je dois dire que j’ai ressenti un léger flottement au milieu, ce désir d’aller plus loin dans certains contes, notamment dans la quête des lanternes. Une impression que le récit pose des pistes sans toujours les suivre complètement. Mais une fois la note finale révélée, tout prend sens. Mon sentiment de « déjà-vu » s’est dissipé : l’harmonie des motifs, l’écho des thèmes, la manière dont le recueil révèle son propre code… j’ai trouvé que ça en valait la peine.
Le conte du Jardin des Vêpres m’a particulièrement touchée : ces statues qui bougent, ce jardin hanté, cette atmosphère presque palpable. J’ai refermé ce récit avec le cœur battant, ce désir de rester plus longtemps dans ce monde mystérieux. J’ai aussi aimé les moments où la plume s’étire : quand les descriptions s’offrent, généreuses, poétiques. L’auteur sait poser les images, jouer des silences, donner au plaisir de la lecture un espace pour respirer.
En conclusion, Mémoires de brume est un recueil délicat, parfois imparfait, mais d’une belle capacité à toucher ce qu’on porte en soi : les souvenirs, les réminiscences, nos zones d’ombre. Il m’a donné envie de relire, de déceler ce que j’ai loupé la première fois, et de garder ses histoires près de moi.
Te laisseras-tu emporter ?
