Avis lecture [Roman ; SP] – Le Sang des sirènes de Philippe Aurèle Leroux et Sebastien L. Weste

Le sang des sirènes
Le sang des sirènes

Service Presse venant de Simplement.pro

Bonjour tout le monde, comment allez-vous ?

J’espère que tout se passe bien de vos côtés, que vous êtes parés pour une nouvelle aventure ! Si c’est le cas, je vous invite à rejoindre le résumé et mon avis.

En 2416, l’énorme vaisseau Le Léviathan, construit pour échapper à un astéroïde qui menaçait la Terre, attend son dernier chargement de cétacés avant de partir pour Proxima B du Centaure.
Un premier contact extraterrestre vient pourtant perturber les tests du vaisseau. Qui sont les Pu’ukanis – dont les chants envoûtants rappellent les sirènes des légendes – et quelles sont leurs intentions ?
La directrice Billie et l’IA du vaisseau devront se surpasser pour accomplir la mission qu’elles se sont fixée, mais elles pourront compter sur le dévouement de Morgana, l’inventivité de Kelvin et la détermination de Robyn.

Dès les premières pages de Le Sang des Sirènes, je me suis sentie transportée à bord du Léviathan, ce vaisseau spatial gigantesque qui ressemble à la fois à un temple futuriste et un monde flottant aux confins de l’espace. L’équipage y est un kaléidoscope d’âmes : scientifiques, militaires, linguistes, et jusqu’à un dauphin communicant, Keepiru. Et surtout, cette Bianca Valdez, experte en langage des cétacés, qui est un personnage incarnant la transition entre notre monde et cet univers hybride, où mythes marins et technologies stellaires dansent ensemble.

Ce qui résonne encore en moi, c’est la manière délicate qu’a l’auteur de mêler le lexique marin avec l’infini cosmique. « Léviathan », « sirènes », « langage des cétacés »… tout ça donne à l’espace une poésie étrange, comme si l’océan s’était étiré entre les étoiles. C’est cette harmonisation des éléments qui m’a chavirée : le récit ne se contente pas d’explorer l’espace, il l’écoute, il le chante.

Le roman avance en rythme, en dialogues dynamiques, avec cette intensité propre aux grandes fresques spatiales, mais ne se perd pas dans l’exposition. On sent les enjeux : survie, politique, compréhension de l’autre, mythologie revisitée sans que le ton ne devienne pesant. Au contraire, l’ambiance me rappelle un film de science-fiction bien rythmé, où chaque interaction, chaque découverte, fait palpiter l’imaginaire.

Oui, il y a beaucoup de personnages et de voix différentes. Pour une lectrice qui n’est pas habituée aux univers foisonnants, cela peut demander un petit temps d’adaptation, mais une fois prise dans le ballet des esprits et des points de vue, on ne lâche plus. Et si certains dialogues m’ont paru un peu trop explicatifs, ils restaient l’outil de la dramaturgie : c’est bien d’être plongée dans une scène d’équipage sans se sentir noyée.

Pour conclure, Le Sang des Sirènes est une aventure spatiale riche, poétique et exigeante. Tout simplement parfaite pour celles qui aiment les récits ambitieusement hybrides. Si tu désires t’évader dans une odyssée où la science-fiction côtoie la mythologie, sans jamais négliger l’émotion et la réflexion, alors prends place dans ce Léviathan : il y a du souffle, de la beauté et du mystère au programme.

Voudirez-vous découvrir cette aventure ?


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